Dans le but de répondre aux défis majeurs contemporains et promouvoir les objectifs du développement durable, la Faculté organise à son sein, depuis 25 ans, les disciplines ci-après :
– Sociologie : sociologie de l’environnement, sociologie des conflits, sociologie de l’éducation, sociologie rurale et urbaine, sociologie de la religion, sociologie de la famille
– Sciences Politiques et Administratives : Science politique, Science administrative
– Relations Internationales : Politique internationale, Economie
internationale, Droit international.
Dans le souci de mieux comprendre les causes profondes à la base du sous-développement de nos sociétés contemporaines, la Faculté attend ouvrir le premier cycle universitaire dans les filières d’études
ci-après :
– Psychologie clinique
– Criminologie
L’objectif global est de comprendre les bases profondes des conflits récurrents dans la Région et les manières dont ils s’érigent en obstacles majeurs au développement, à l’intégration des peuples et à la construction de la paix dans cette partie de l’Afrique. Les objectifs spécifiques se conçoivent aisément au travers la recherche,
l’enseignement et l’expertise articulés autour des thèmes ciblés par le programme, les acteurs et les partenaires au projet. Cette triangulation d’objectifs permet de rapprocher à coup sûr les universités, les « communautés » et les populations à travers l’échange d’expériences sur des thèmes variés.
Les candidats intéressés et éligibles par l’ « Appel à candidatures aux bourses de Master ou de Doctorat » circonscriront et orienteront leurs projets de recherche dans l’un des thèmes retenus par le programme ci-après :
Le travail consistera à examiner les fondements socioanthropologiques et les dynamiques des conflits transfrontaliers au niveau régional, les défis des politiques économiques régionales liés aux questions de trafic transfrontalier des populations des Etats de la région, les fondements économiques, géopolitiques et stratégiques des conflits transfrontaliers, la forte militarisation et la présence accrue des milices et groupes dans certaines zones par rapport à d’autres, l’ « internationalisation » et des groupes armés et les violences transfrontalières des comme étant des obstacles majeurs au développement de la région ;
Il sera question d’examiner les politiques foncières en vigueur, les conflits qui en découlent (appropriation et accaparement des terres par les élites politiques-militaires-religieuses-coutumières avec comme conséquences « paysans sans terres, conflits parcellaires, transaction et insécurité foncières, montée excessive des prix de loyers dans les milieux urbains à l’Est de la RDC, exode rural », expulsion des peuples autochtones de leurs habitats naturels) et leurs modes de gestion par les Etats vis-à-vis des objectifs du développement
durable ;
à travers l’engagement, la sincérité et la volonté politique des Etats membres en lieu et place
de l’hypocrisie diplomatique comme mode opératoire qui réduit la chance de la réussite des politiques et engagements pris par les Etats au sein des organisations de coopération régionale. D’où, la nécessité d’examiner et de tirer profit des leçons apprises des rencontres d’échanges, des négociations et des accords
d’expériences régionales pour le développement ultérieur pour bien projeter les bases d’un avenir plus harmonieux des peuples de la région à l’horizon 2050;
Dimensions, politiques de gestion, caractéristiques et leur impact sur le développement de la région. A ce niveau, le défi demeure la disponibilité des données fiables et quantifiables au service du développement laissant libre court à des spéculations prévisionnelles-tâtonnements et qui entrainent l’échec des différents
programmes de développements initiés par bien de pays depuis la période postcoloniale;
enjeux pour la prospérité, le développement et l’intégration des peuples et de la Région. Le défi majeur à relever à ce niveau sera d’identifier les acteurs, les enjeux et relever l’impact sur la stabilité aux niveaux local, national, régional et international. Pour pallier aux problèmes, des études d’impact environnemental devront être menées pour bien déterminer les responsabilités des acteurs opérant dans le secteur et améliorer de façon substantielle les économies des Etats de la région.
quel impact sur le développement ? Les représentations ou les attitudes (perceptions populaires) de l’Etat postcolonial de l’Etat qui sont à la base de son sous-développement et des problèmes de gouvernance et des crises de légitimité dans la région. Les pratiques néo-patrimoniales qui gangrènent les administrations publiques dans bien d’ Etats de la région à savoir la corruption, le clientélisme, le népotisme, le sectarisme, la concussion, les conflits et replis identitaires qui ôtent à l’Etat de son pouvoir providentiel en érigeant celui-ci un agent de prédation, d’oppression, d’exploitation et de frustration dans bien de cas. Les croyances autour de la nature et des fonctions de l’ « Etat démissionnaire » se sont érodées en faveur de certains acteurs non-étatiques qui existent et vivent de crises récurrentes de celui-ci. La gouvernance postcoloniale de l’appareil étatique fait percevoir celui-ci chez les gouvernés comme une « chose » des uns et non de « tous » au point que des doutes et des questionnements subsistent autour du devenir de l’Etat à l’horizon 2050. D’où s’expliquent les multiples contestations et crises de légitimité du politique postcoloniales. Nombreux sont les acteurs
non-étatiques qui, pour leur existence physique ou symbolique, développent des discours légitimateurs contre l’Etat à travers des campagnes de « désétatisation » par « désidéologisation ». Les agents de socialisation à la citoyenneté et les différentes instances de politisation des choix sociaux se départissent davantage des valeurs démocratiques et laissent libre court à un habitus autoritaire dans les rapports gouvernants et gouvernés. L’Etat devrait mettre l’accent sur des rapports sincères de partenariat public-privé (gagnant-gagnant), non seulement dans l’allocation des biens et services, mais aussi et surtout, dans la prévention et la gestion des risques environnementaux et l’épuisement des ressources. Sous ces conditions, les administrations publiques, une fois réformées serviraient dans pareilles circonstances de levier ou de véritable « épine dorsale » aux programmes de développement. Dans pareil contexte, se dessine une impérieuse nécessité de mener une étude comparative des bilans en matière des politiques sociales de développement en vue de cerner, d’une part ce qui éloigne, rapproche et oppose les Etats de la région.
gestion démographique et son impact sur le développement, migration climatique ; mobilité, mouvements transfrontaliers (les réfugiés-les déplacés-les retournésles immigrés et leur prise en charge et leur apport au développement des Etats d’accueil et d’origine), dynamiques etréformes agraires pour la paix et le développement durable. Les questions et les politiques publiques en aménagement du territoire et leur impact sur le développement avec un accent sur des concepts comme identités collectives, « communauté », urbanité, ruralité, relations ville-campagne, civisme environnemental ; conflits identitaires et intercommunautaires, termes d’échanges, sécurité, système de confiance, … intéressent l’actualité sociale de la région sous étude en profondes mutations.
Chaque candidat(e) devra répondre aux critères suivants :
– Le/la candidat(e) doit faire valoir un niveau de Master ou de Licence selon le cas ou leurs équivalents en adéquation avec le sujet proposé ;
– Avoir une bonne maîtrise de l’anglais parlé et écrit ;
– Etre motivé(é) pour entreprendre des recherches académiques dans
un contexte international ;
– Etre travailleur (euse) et capable de gérer un projet de manière
indépendante, en prenant des initiatives et en respectant les délais
convenus ;
– Démontrer d’excellentes aptitudes personnelles et de bonnes
compétences d’organisation susceptibles de faciliter l’interaction
avec d’autres partenaires au projet ;
– Etre sincère, honnête et disposé(e) à adhérer à l’éthique du chercheur ;
– Faire preuve de bonnes capacités analytiques et rédactionnelles ;
– Etre détenteur (trice) d’un diplôme de fin de deuxième cycle délivré par l’une des universités ci-dessous ou leur équivalent (pour le(s) candidat (es)) au PhD ; ou d’une Licence ou son équivalent pour les candidats au Master, diplômes obtenus dans l’une des filières cidessus ;
– Avoir obtenu ces diplômes et achevé son TFE avec, au minimum, une
mention distinction (Bien ou son équivalent) ;
– Avoir la maîtrise des logiciels modernes de collecte et de traitement
des données ;
Un CV détaillé (2 pages) et actualisé + une liste de publication (si possible) + quatre photos passeport récentes + une copie certifiée conforme des diplômes et des relevés de notes du cursus universitaire ;
– Une lettre de motivation (max 1 page) dans laquelle le (la) candidat(e) mentionne clairement la formulation de son sujet de Master ou de PhD selon le cas. NB : le sujet doit répondre à une double exigence : d’une part, il doit être circonscrit dans l’un des thèmes retenus par le programme (voir liste supra), d’autre part, les
résultats attendus doivent déboucher au moins sur un des projets de développement durable, d’intégration régionale, de construction de la paix et de la sécurité ou de stabilité politique et institutionnelle. Une seule candidature pourrait être acceptée
Un projet de recherche et une proposition méthodologique
pertinents. Cette proposition se fera sur base du descriptif ci-dessus;
– Deux lettres de recommandations de deux Professeurs attestant
l’aptitude du candidat à conduire la recherche désirée ;
– Une recommandation de l’Université d’origine ;
– Un résumé du dernier TFE réalisé par le candidat ;
– Une copie (PDF) des publications (si possible).
Les Diplômes d’Etudes Supérieures (D.E.S) obtenus à l’UOB
N° Nom et Post-nom Année Domaine Grade actuel
01 Barhalengehwa Basimine 2009 Sociologie P.A
02 Kaganda Mulumeoderhwa 2010 Sociologie P.A
03 Makuta Mwambusa 2009 SPA P.A
04 Wakilongo Wa Mulondani 2015 Sociologie P.A
05 Bakenga Shafali 2009 Sociologie P.A
06 Shukuru Batachoka 2013 SPA D.E.S
07 Mwilo Mwihi Watuta 2013 SPA D.E.S
08 Cishunguluka Kanani 2014 Sociologie P.A
09 Munenge Mudage 2013 R.I Docteur
10 Habamungu Bashwira 2013 Sociologie D.E.S
N° Nom et Post-nom Année Domaine Grade actuel
01 Barhalengehwa Basimine 2013 Sociologie P.A
02 Kaganda Mulumeoderhwa 2013 Sociologie P.A
03 Bakenga Shafali 2013 Sociologie P.A
Exemple projet
– Intitulé du projet : Enfants ex-soldats, réintégration et
société civile : Modèles et expériences à l’Est de la RDC
(Projet terminé en 2013)
– Source de financement : Ministère norvégien des affaires
étrangères
– Autres institutions partenaires : Centre pour la
communication interculturelle (SIK-Norvège) et l’Université
Evangélique en Afrique
Ce projet a donné lieu à une publication en 2013 d’un
ouvrage collectif intitulé La route cahoteuse de la
réinsertion des filles ex-soldats du Congo édité par Gunhild
Odden et Milfrid Tonheim, chez L’Harmattan. Trois
doctorants de l’UOB ont rédigé des chapitres dans cet
ouvrage
Les Thèses de doctorat UOB soutenues à l’UNIKIS
N0 Nom et Post-nom Année Domaine Grade actuel
01 Makuta Mwambusa 2016 SPA P.A
02 Wakilongo Wa Mulondani 2015 Sociologie P.A
03 Cishunguluka Kanani 2017 Sociologie P.A
Les Thèses de doctorat soutenues à l’UNILU
N0 Nom et Post-nom Année Domaine Grade actuel
01 Munenge Mudage 2018 R.I Docteur
Les D.E.S soutenus à l’UNIKIS
N0 Nom et Post-nom Année Domaine Grade actuel
01 Amani Byenda 2017 R.I CT
02 Sara Kakondja 2017 Sociologie P.A
Département de Sociologie
Candidats inscrits
1. Aksanti Chirhibuka,
2. Sara Kakondja (Déjà D.E.S à l’UNIKIS),
3. Rugambwa Sebuyange (Inscrit au D.E.S à l’UNIKIS),
4. Venantie Bisimwa (Déjà D.E.S à l’UNIKIS),
5. Milenge Wimba (Inscrit en thèse à l’UNIKIS),
6. Fikiri Zirhumana (Inscrit au D.E.S à l’UNIKIS)
7. Mulumeoderhwa Bujiriri (Inscrit en Thèse à l’UNIKIS)
8. Cume Nyakabingu